Charlotte Joly
Ceci n’est pas le local » peut on lire sur la porte de cette classe de l’Athénée Royal de Quiévrain. Après trois jours de travail, il ne reste que quelques coups de pinceaux pour que les élèves arrivent au bout de ce projet de taille. Et même s’ils étaient dubitatifs au départ, ils sont plutôt fiers du résultat.
Au programme du cours de français de cinquième générale, on retrouve le surréalisme. Il était donc impensable pour Madame Richard, à la créativité débordante, de passer à côté de l’artiste René Magritte.
Accompagnés de Gauthier, graffeur, les élèves se sont réappropriés toute une série de symboles surréalistes inspirés d’oeuvres telles que le fils de l’homme, la Chambre d’Écoute ou encore la Trahison des images… et ce, avec plusieurs techniques de peinture.
Ouvert à l’ensemble de l’école, ce projet grandeur nature a permis à des élèves, comme Anika, de se surpasser.
L’atelier se cloture avec de la peinture partout et des sourires jusqu’aux oreilles. Bref une belle manière pour ces élèves de terminer l’année scolaire.